L’amour de soi : le plus beau bijou que l’on puisse porter
Bonjour, je suis Thalia, fondatrice de Thalia & Co.
Aujourd’hui j’avais envie de te partager quelque chose qui m’a cruellement manqué dans ma vie, jusqu’à ce que je réalise que personne d’autre que moi-même pouvait me l’offrir. L’amour de soi!
Tu sais… parfois, on traverse la vie en portant une armure bien trop lourde pour nous. On avance parce qu’il faut avancer, on sourit parce qu’il faut tenir… Et je suis certaine que beaucoup d’entre vous connaissent ce sentiment. Au fond de nous, une petite voix reste souvent ignorée, celle que nous n’écoutons jamais vraiment, celle qui nous appelle à revenir à nous-mêmes.
En toute confidence j’aimerais te dire quelque chose, juste entre nous. Tu es magnifique, tu es digne, et tu as le droit d’exister exactement comme tu es. Tu as le droit d’être aimé dans chaque nuance de toi-même, même celles que tu caches, même celles que tu trouves fragiles. Tu mérites de te traiter avec la même douceur que tu offres aux autres. Tu mérites un espace où tu peux enfin déposer ta fatigue, tes doutes, tes anciennes blessures…sans avoir peur d’être «trop» ou pire, «pas assez».
Chez Thalia & Co., chaque bijou n’est pas juste un accessoire, c’est comme une main posée doucement sur ton cœur qui te murmure : « Je te vois. Tu es unique. Tu es toi et le monde a besoin de ta lumière.
Notre mission n’a jamais été d’offrir de simples accessoires de mode. Nos bijoux sont des rappels intentionnels : des symboles que tu portes près de ton cœur pour ne plus t’oublier en chemin. Ils représentent la douceur que tu mérites, l’espace où déposer ce que tu portes trop longtemps, la permission de reprendre ta place… sans t’excuser.

Pourquoi est-il si difficile de s’aimer ?
Dès l’enfance, on nous apprend à être sages, serviables, disponibles. À sourire, à aider, à plaire… mais rarement à prendre soin de nous-mêmes, à écouter nos besoins, à poser des limites ou à nous offrir la même douceur que celle que l’on donne aux autres.
La psychologie humaniste nous rappelle que beaucoup d’entre nous grandissent avec un sentiment de valeur conditionnel : nous croyons que l’amour, l’attention ou la reconnaissance doivent être mérités, gagnés par la performance ou la conformité. Et si cette croyance s’installe, on passe notre vie à chercher à l’extérieur ce que nous n’avons jamais appris à cultiver à l’intérieur.
Comme le souligne Laura Elsa dans son magnifique livre Je choisis d’avancer, le véritable chemin commence quand nous choisissons de nous accepter sans conditions. Apprendre à s’aimer, c’est redevenir sa priorité, respecter ses besoins, se regarder avec bienveillance, même dans nos failles, nos fragilités et nos cicatrices.
Je crois profondément que l’amour de soi est un acte de courage et de pouvoir. Ce n’est pas de l’égoïsme, ni de l’arrogance. C’est un retour à son intégrité, un geste quotidien qui ancre votre lumière intérieure et vous permet de rayonner dans le monde sans vous perdre.
Carl Rogers l’exprimait magnifiquement : la vraie croissance commence quand l’on s’accepte pleinement. Parce que ta valeur n’a jamais dépendu de ce que tu accomplis, mais simplement du fait que tu existes. Et c’est ce retour à soi, cette reconnexion à ta propre lumière, que nos bijoux symbolisent, de petits rappels doux et puissants pour t’accompagner sur ce chemin d’émancipation intérieure.

Les cinq blessures de l’âme : ces empreintes qui sabotent l’amour de soi
Les cinq blessures de l’âme, que dire….ce concept mériterait un article à lui seul. Mais pour comprendre l’amour de soi, il est impossible de passer à côté.
La thérapeute québécoise Lise Bourbeau, dans son libre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, explique que nos souffrances les plus profondes s’enracinent souvent dans cinq blessures émotionnelles fondamentales : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice.
Lorsqu’elles ne sont pas reconnues ni accueillies, ces blessures façonnent silencieusement notre regard sur nous-mêmes, influencent nos relations, et surtout altèrent notre capacité à s’aimer pleinement.
Les cinq blessures de l’âme
- Rejet : « Je ne mérite pas d’être là. » : On s’efface, on minimise nos besoins, et l’amour de soi devient presque invisible.
- Abandon : « Je ne suis pas assez pour qu’on reste. » : On cherche la validation à l’extérieur, croyant que notre valeur dépend du regard des autres.
- Humiliation : la honte qui empêche de s’exprimer, de briller, de se montrer vulnérable.
- Trahison : la méfiance envers les autres… et envers soi, qui fragilise la confiance intérieure.
- Injustice : la perfection comme bouclier, l’amour conditionnel, la dureté envers soi-même.
Reconnaître ces blessures, c’est enfin comprendre pourquoi s’aimer peut parfois sembler si difficile… et surtout, c’est la première étape pour reprendre le pouvoir sur soi. Chaque blessure accueillie devient un pont vers ton cœur, une invitation douce mais puissante à te libérer, à te pardonner, et à te réapprendre à t’aimer pleinement, avec toutes tes fragilités et tes forces.
Parce que la véritable force ne réside pas dans l’absence de cicatrices, mais dans la capacité à les transformer en lumière, à faire de chaque douleur un tremplin vers ta propre beauté intérieure.

Le poids invisible du manque d’amour de soi
Ne pas s’aimer, c’est comme garder un bijou précieux enfermé, sans jamais le laisser briller.
Peurs du rejet, de l’abandon, sentiment de ne jamais être «assez». Ces blessures, souvent enracinées dans l’enfance, façonnent silencieusement nos relations, nos choix et la manière dont nous nous voyons.
Le manque d’amour de soi se répercute partout : dans la manière dont nous laissons les autres nous traiter, dans nos relations amicales et amoureuses, dans nos décisions professionnelles, et même dans le regard que nous portons sur notre corps et nos émotions. Il nous pousse à accepter moins que ce que nous méritons, à tolérer des situations ou des comportements qui nous blessent, à nous comparer sans cesse… et surtout, à s’autosaboter. On repousse nos propres rêves, on doute de nos capacités, on sabote nos succès avant même qu’ils ne se concrétisent, comme si inconsciemment nous ne nous croyions pas dignes de bonheur ou d’épanouissement.
Dans son livre, Laura Elsa parle de ces fardeaux invisibles : attentes, comparaisons, auto-jugements qui pèsent sur nous chaque jour. Et la philosophie stoïcienne nous rappelle une vérité intemporelle : la paix, la valeur et la force ne se trouvent jamais à l’extérieur ; elles naissent à l’intérieur.
Lorsque l’on cesse de courir après l’approbation et que l’on commence à nourrir l’acceptation de soi, une transformation profonde se produit : on passe de la survie à la lumière. On redécouvre que notre éclat n’a jamais été perdu. Chaque geste d’amour envers soi devient un acte de guérison, chaque frontière posée une victoire silencieuse, chaque choix aligné un pas vers la liberté intérieure.
C’est dans cette lumière que nous reprenons notre pouvoir, retrouvons notre intégrité et réapprenons à s’aimer pleinement, avec toutes nos fragilités et nos forces, pour enfin cesser de se saboter et commencer à s’élever.
Ne laisse personne te regarder de haut. Lorsqu’une personne te juge, te méprise ou se place au-dessus de toi, même à travers ses idées ou ses convictions, elle ne fait que dévoiler ses propres blessures. Son regard dur sur toi n’est qu’un reflet du regard dévalorisant qu’elle porte sur elle-même. Ce qu’elle projette n’est pas ta vérité, mais le manque de respect qu’elle nourrit envers elle-même.

Reconstruire l’amour de soi : de l’enfance fragile à l’adulte épanoui
L’amour de soi se construit dès l’enfance, dans ces moments où nous sommes vus, entendus et acceptés tels que nous sommes. La psychologue Kristin Neff explique que ce sentiment naît lorsque nos émotions sont accueillies, que nos besoins ne sont pas minimisés, et que l’on comprend que notre valeur ne dépend pas de notre performance. Pourtant, la vie peut fragiliser cet amour intérieur, et nombreux sont ceux qui, à l’âge adulte, doivent réapprendre à s’aimer.
Pour ma part, je suis ce que l’on pourrait appeler une personne neuro-atypique. Une hypersensible qui ressent tout avec une intensité décuplée, parfois jusqu’à se perdre. Cette sensibilité apporte son lot de défis croyez moi. J’aimerais d’ailleurs lui consacrer un article un jour, car je sais que beaucoup se reconnaîtront dans ce parcours.
Dès mon plus jeune âge, mon refuge était l’art. La musique, le chant, le dessin, les mondes imaginaires que je créais dans ma tête… tout cela formait un territoire secret où je pouvais respirer et m’inventer. J’étais une enfant qui vivait entre deux dimensions : celle du réel, souvent rude et incomprise, et celle de mon univers intérieur, vaste, lumineux et infiniment plus doux. Ce décalage avec les autres accentuait mon sentiment d’étrangeté. Physiquement présente, mon âme cherchait toujours ailleurs. Je ne fuyais pas la réalité : je la transformais pour survivre.
Cette sensibilité et cette créativité ont façonné mes premières blessures. Très tôt, j’ai compris que le monde pouvait être cruel et que ma manière d’être, hypersensible, rêveuse, artistique, intuitive, émotionnelle, contemplative et profondément empathique, dérangeait ou était tout simplement mal comprise.
Dans mon parcours, j’ai traversé l’intimidation à l’école, le rejet social à différents moments de ma vie, et les blessures silencieuses d’un milieu familial dysfonctionnel. Très jeune, j’ai été confrontée à la méchanceté, à la violence psychologique, parfois même physique. À l’école, je n’étais pas à ma place. À la maison, je gardais un profil bas. C’était un environnement imparfait, inadapté à ma condition, mais paradoxalement sécurisant, simplement parce que c’était le seul que je connaissais. Matériellement, je ne manquais de rien, mais émotionnellement, j’étais en carence profonde. J’avais très peu d’amis, je souffrais en silence, vivant entre prudence et imaginaire, incapable de comprendre pourquoi l’existence semblait si lourde. Cette solitude, presque constante, est devenue le décor silencieux de ma jeunesse, un espace où se tissaient mes rêves, mes échappatoires, et paradoxalement, ma résilience.
En entrant dans l’âge adulte, cette fracture intérieure s’est révélée dans mes choix : des relations toxiques qui ne me respectaient pas, des milieux de travail où je m’effaçais, une tendance à disparaître jusqu’à oublier qui j’étais vraiment. Pendant longtemps, j’ai cru que l’amour se méritait, qu’il fallait donner plus que soi, être irréprochable, porter les fardeaux de mes proches, sauver les autres, pacifier le chaos, se suradapter pour obtenir un peu de place. Je pensais que l’on m’aimerait si je devenais «aimable» ou «parfaite».
Ironie subtile : plus je tentais d’être aimable, moins je me sentais aimée. Mais plus je m’épuisais à essayer d’être «assez», moins je me sentais accepté. Et un jour, j’ai réalisé pourquoi, telle une épiphanie, je manquais d’amour pour moi-même, aussi simple que ça.
Je tentais de remplir un vide intérieur avec des gestes extérieurs… un vide qui, en réalité, n’attendait que mon propre regard, ma propre tendresse, ma propre présence.
Tu sais, l’adage « comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va » n’est pas qu’une phrase inspirante. C’est une vérité vibrante. Explorer son histoire, c’est oser regarder les endroits où l’on a appris à se diminuer, à se taire, à disparaître. C’est le premier pas du chemin de guérison. Celui où l’on cesse de survivre pour commencer à se reconstruire, avec douceur, lucidité et force.
Selon Lise Bourbeau, nous portons tous, à différents degrés, les cinq blessures, mais une ou deux dominent toujours dans notre histoire. Dans mon cas, ces blessures ont longtemps façonné ma perception de moi-même et m’ont fait croire que ma valeur dépendait de l’approbation des autres.
Pourtant, avec le temps, j’ai compris que ce chemin, aussi éprouvant soit-il, portait en lui une leçon universelle : tout ce qui fragilise l’amour de soi peut devenir l’occasion la plus puissante de le reconstruire.
Et croyez-moi, l’amour de soi n’est pas une destination, c’est un processus. Un chemin que l’on parcourt chaque jour, avec patience, douceur et courage. Je te mentirais de dire que j’y suis arrivée et que tout va bien dans le meilleur des mondes, car souvent, même très souvent, je retombe dans mes anciens schémas, mes vieux réflexes. Mais c’est dans ces moments de fragilité que j’apprends encore à m’accueillir, à me tendre la main, à reconnaître que même mes failles méritent d’être aimées.
À toi qui me lis, sache ceci : tu es assez, tu mérites l’amour, même dans tes doutes, tes imperfections et tes cicatrices. Tu n’as pas à tout porter, ni à tout comprendre. Chaque pas que tu fais vers toi-même, aussi petit soit-il, est un acte de courage et d’amour.
Permets-toi de respirer, de te pardonner, de te tendre la main, et de t’accueillir pleinement, exactement tel que tu es.

Se choisir : un acte de guérison et de liberté
S’aimer n’est pas un concept abstrait ; c’est une pratique quotidienne. C’est se lever et se dire : « Je mérite la douceur. Je mérite de briller. » C’est apprendre à dire non, à écouter son intuition, à se pardonner. C’est réaliser que l’amour, et non le savoir, transforme la douleur en force.
10 phrases puissantes pour apprendre à s’aimer et guérir
- J’apprends à m’aimer chaque fois que je choisis ma paix plutôt que de revivre des histoires qui ne m’appartiennent plus.
- Je guéris quand je me parle comme j’aurais voulu qu’on me parle lorsque j’étais enfant.
- Je deviens plus fort(e) lorsque j’honore mes limites au lieu de les justifier.
- Je me relève lorsque je transforme mes silences forcés en vérités assumées.
- Je me choisis lorsque je mets fin aux relations qui exigent que je me trahisse pour être aimée.
- Je guéris lorsque je permets à mon cœur de ressentir sans m’excuser d’être humain(e).
- J’apprends à m’aimer quand je m’autorise à aller lentement, même dans un monde qui me presse.
- Je reprends mon pouvoir lorsque je cesse de demander la permission d’exister pleinement.
- Je me reconstruis lorsque je fais de ma vulnérabilité un espace sacré plutôt qu’une honte à cacher.
- Je guéris en comprenant que ma valeur n’a jamais dépendu de ceux qui n’ont pas su la reconnaître.

Thalia & Co : des bijoux pour se rappeler de s’aimer soi-même
Cher Diamant Brut, sache que nos collections de bijoux sont conçues pour te rappeler ta valeur, surtout dans les moments où tu l’oublies. Parce que tu n’as rien à prouver. Parce que tu es digne de valeur. Parce que ton histoire mérite d’être portée avec fierté.
Et lorsque tu portes l’un de nos bijoux, nous souhaitons que tu sentes une présence, un soutien, une main symbolique posée sur ton cœur qui te murmure : «Tu comptes. Tu es assez. Continue d’avancer vers toi.»

Avertissement : Cet article a pour but de partager des réflexions sur l’amour de soi et les blessures émotionnelles. Il est informatif et inspirant, mais ne remplace pas l’avis ou l’accompagnement d’un professionnel en santé mentale. Si vous traversez des moments difficiles ou des émotions intenses, nous vous encourageons vivement à consulter un thérapeute ou un professionnel qualifié. Votre bien-être est important.